Au-delà des progrès pour attirer le soutien international à son plan d’autonomie pour le Sahara, de plus en plus de pays considérant ce plan comme le plus sérieux et le plus crédible, le Maroc engage le Parlement dans une diplomatie parallèle.
La Chambre des conseillers du Maroc a lancé aujourd’hui une importante conférence sur le conflit du Sahara, sous le thème « Le Parlement et la question du Sahara marocain : pour une diplomatie parallèle efficace et un plaidoyer institutionnel efficace ».
La réunion a porté sur la manière dont le Parlement peut renforcer les efforts diplomatiques pour soutenir la souveraineté du Maroc sur son territoire du Sahara.
La conférence intervient à un moment critique, alors que le Maroc a réalisé des progrès significatifs dans sa démarche en faveur de la reconnaissance internationale de sa souveraineté sur le Sahara.
L’un des points clés de l’événement est de prouver que la diplomatie parlementaire est désormais essentielle pour capitaliser sur cette dynamique et renforcer la position du Maroc.
L’événement comprend deux sessions principales. La première est consacrée à l’examen des développements récents et à l’exploration des pistes pour résoudre définitivement ce conflit artificiel. La seconde session abordera les plans de développement et les questions de droits humains dans la région.
Les partis politiques ont donné le coup d’envoi de la conférence par des discours d’ouverture. Le programme de l’événement comprend également des auditions, des ateliers et une analyse des recherches et contributions universitaires sur le Sahara.
La conférence devrait se terminer par un rapport rempli de recommandations et de conclusions pratiques, émanant de politiciens, d’universitaires, de groupes de la société civile et d’experts qui connaissent parfaitement le conflit du Sahara.
Les actes de cette conférence visent à traduire les paroles en actes pour défendre l’intégrité territoriale du Maroc.
Le Maroc a fait des progrès pour attirer le soutien international en faveur de son plan d’autonomie pour le Sahara.
Plus récemment, la Croatie a clairement indiqué sa position selon laquelle elle considère l’initiative d’autonomie comme une bonne base pour parvenir à une solution politique au conflit artificiel autour du Sahara.
Parallèlement, le ministre hongrois des Affaires étrangères a réaffirmé le soutien de son pays au plan d’autonomie du Maroc. D’autres grands pays ont récemment réitéré leur soutien au plan marocain, le qualifiant de solution sérieuse et crédible.
Les États-Unis ont réaffirmé leur soutien au plan d’autonomie du Maroc lors d’une réunion entre la sous-secrétaire américaine Lisa Kenna et l’envoyé de l’ONU Staffan de Mistura en avril.
L’élan du Maroc pour obtenir un soutien international croissant à son plan d’autonomie pour le Sahara reflète l’engagement du pays à garantir la stabilité et le développement dans la région.
Avec la reconnaissance internationale du plan d’autonomie du Maroc comme seule solution au conflit du Sahara, en particulier de la part de grandes puissances comme les États-Unis, la France et l’Espagne, le pays d’Afrique du Nord gagne en popularité sur la scène internationale.
MK/Sf/ac/APA