Avec le soutien de l’OMS, un partenaire engagé pour l’amélioration des soins de santé dans le pays, le Bénin table sur les compétences en initiation un atelier de formation de formateurs spécialisés.
Dans le cadre d’une initiative conjointe visant à renforcer la sécurité des patients au Bénin, l’Autorité de régulation du secteur de la Santé (ARS) annonce l’ouverture d’un atelier de formation des formateurs nationaux spécialisés. L’atelier se déroulera à Cotonou du 29 au 31 janvier 2025. Cet événement, appuyé par le Bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Cotonou, constitue une étape importante dans l’établissement d’un écosystème sanitaire conforme aux normes de sécurité les plus rigoureuses.
Lors d’une conférence de presse tenue, le mardi 28 janvier 2025, le président de l’ARS, Dr Lucien Dossu-Gbété, a souligné l’importance de cette formation qui vise à doter les professionnels de la santé de compétences pratiques en matière de sécurité des patients. Ce projet s’inscrit dans la continuité des efforts déployés pour améliorer la qualité des soins au Bénin, au bénéfice des usagers du système de santé. Les experts de l’OMS présents à cette conférence de presse ont également défendu que la sécurité du patient constitue une dimension incontournable de la qualité des services médicaux.
L’engagement de l’OMS et la pertinence de la démarche
Le Représentant résident de l’OMS au Bénin, Dr Kouamé Jean Konan, a exprimé sa gratitude envers l’ARS pour son engagement proactif. Dans son intervention, il a observé que, bien que la problématique de la sécurité des patients soit un défi majeur sur le continent africain, le Bénin a su investir de manière significative dans le leadership et les ressources nécessaires pour y faire face.
En apportant son soutien à cette formation, l’OMS s’affirme comme un partenaire heureux et engagé pour l’amélioration des soins de santé dans le pays. En somme, cette formation des formateurs nationaux représente un tournant prometteur pour la sécurité des patients au Bénin. Elle témoigne d’une volonté politique forte d’instaurer un cadre de soins rigoureux, où chaque acteur du système de santé collabore pour assurer le bien-être des patients, réduisant ainsi le risque de préjudices liés aux soins médicaux.
Le défi est immense, mais les premières pierres sont posées vers un avenir où la sécurité des patients sera au cœur des préoccupations sanitaires nationales durant ces trois jours de formation.
TE/Sf/APA