Le 27 septembre 2024, le Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT), proche de l’ancien régime a alerté sur une possible baisse des salaires des fonctionnaires et des pensions après les élections de novembre, suite aux déclarations du Président et du Premier ministre.
La réponse des autorités sénégalaises ne s’est pas faite attendre. Le 1er octobre 2024, le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré, a publié un communiqué officiel réfutant catégoriquement les rumeurs concernant une prétendue intention de l’État de réduire les salaires et les pensions dans la fonction publique.
Selon le communiqué du gouvernement parvenu à APA, ces allégations proviennent d’un document daté du 27 septembre 2024, attribué au Secrétariat du Comité Central du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT). De telles affirmations sont qualifiées par les autorité d’infondées et dénuées de toute rigueur.
Selon le porte-parole du gouvernement, le document en question aurait cité hors contexte des déclarations du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye et du Premier Ministre, Ousmane Sonko concernant la rationalisation des dépenses publiques. Le gouvernement affirme que ces citations ont été détournées de leur sens initial pour prêter aux autorités des intentions qu’elles n’ont jamais exprimées.
Le gouvernement met en garde contre la désinformation et la diffusion de fausses informations, soulignant que ces pratiques, visant à discréditer les institutions de la République à des fins électoralistes, ne peuvent être tolérées.
Tout en encourageant un débat public « contradictoire, inclusif et qualitatif » sur les politiques publiques, le communiqué appelle les auteurs de telles allégations à faire preuve de plus de sagesse. Il rappelle également que l’État saura faire prévaloir le droit face à ces manœuvres.
Le 27 septembre 2024, le Secrétariat du Comité Central du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT) du Sénégal a publié une déclaration alertant sur une possible menace de baisse des salaires et pensions des fonctionnaires. Le document a rappelé les récentes augmentations salariales obtenues après des luttes syndicales et exprime son inquiétude face aux déclarations du Président et du Premier ministre évoquant une « évolution incontrôlée » de la masse salariale.
Le PIT a interprété ces propos comme un signe que le gouvernement envisage de réduire les salaires, possiblement après les élections législatives de novembre 2024. Comparant cette approche aux politiques d’ajustement structurel passées, le parti qualifie ce projet d’antisocial. Il a appelé les travailleurs et les syndicats à se mobiliser pour défendre leurs acquis, proposant le slogan « Touche pas à mon salaire ! » et souligne que cette baisse n’est pas inévitable si une mobilisation efficace est menée.
AC/Sf/APA