Des inondations meurtrières ont ravagé Mokwa et ses environs dans l’État du Niger, au nord du Nigéria, causant 200 décès et d’importants dégâts matériels. Le gouvernement fédéral, sous la direction du président Bola Tinubu, a rapidement mobilisé des ressources pour venir en aide aux victimes et renforcer la prévention.
Des inondations dévastatrices ont frappé Mokwa et les communautés environnantes de l’État du Niger, dans le nord du Nigéria, faisant 200 morts et causant d’importants dégâts.
Selon un communiqué du gouvernement de l’État du Niger parvenu à APA, plus de 3 000 personnes ont été déplacées et plus de 260 habitations, routes communales et ponts ont été détruits à Mokwa et Raba.
En réponse à cette catastrophe, le président nigérian Bola Tinubu a dépêché samedi une délégation conduite par le ministre de l’Information et de l’Orientation nationale, Mohammed Idris, accompagné du ministre des Affaires humanitaires et de la Lutte contre la pauvreté, le professeur Nentawe Goshwe Yilwatda.
L’équipe a rendu visite au vice-gouverneur de l’État du Niger, Yakubu Garba, pour lui transmettre le message de condoléances et de solidarité du président. Lors de cette visite, Mohammed Idris a exprimé la profonde tristesse du chef de l’État, précisant que Bola Tinubu avait ordonné le déploiement immédiat de ressources fédérales pour soutenir les opérations de secours.
« Nous sommes ici sur ordre de M. le Président Bola Tinubu pour rencontrer la population de l’État du Niger, en particulier le gouvernement local, afin de témoigner notre compassion pour ce qui s’est passé à Mokwa », a déclaré Idris.
Le communiqué précise que l’Agence nationale de gestion des urgences (NEMA) a évalué la situation et s’est mobilisée pour fournir une aide immédiate. Le ministre a confirmé que la NEMA travaille étroitement avec les autorités locales pour prendre en charge les victimes, récupérer les corps et acheminer l’aide efficacement.
Au-delà des secours, le président a chargé l’Agence nationale d’orientation d’intensifier les campagnes de sensibilisation dans les zones à risque, pour améliorer la préparation et la gestion des futures catastrophes.
« Ceci est aussi un appel à la population pour qu’elle prenne cet événement comme un avertissement, surtout ceux vivant près des zones vulnérables », a conclu le ministre Mohammed Idris.
GIK/fss/ac/Sf/APA