Quelque 7000 médecins résidents et internes tunisiens entameront une grève nationale à compter du 1er juillet.
L’annonce d’une grève des médecins en Tunisie intervient après plusieurs actions restées sans réponse de la part des autorités, dont une grève en avril et une marche nationale en mai.
Le mouvement dénonce la faiblesse des rémunérations, des indemnités de garde et le caractère obligatoire du service civil.
La dernière réunion avec le ministère de la Santé, tenue le 12 juin, n’a pas permis de trouver un compromis.
Les jeunes praticiens réclament également des conditions de logement plus dignes, les loyers atteignant jusqu’à 700 dinars tunisiens (environ 2 292 euros) par mois dans certaines zones.
La colère a été amplifiée par le boycott de 6 200 médecins des choix de stages proposés par le ministère.
Cette mobilisation souligne la crise latente dans le système de santé tunisien.
En l’absence de réponses concrètes, le mouvement pourrait durablement fragiliser les structures hospitalières publiques déjà sous pression.
SL/te/Sf/APA