En déplacement à Ilorin ce 23 avril, le chef d’état-major de l’armée nigériane, le lieutenant-général Olufemi Oluyede, a exhorté les troupes à renforcer leur engagement face aux défis sécuritaires, tout en réaffirmant la volonté du commandement de soutenir les militaires à travers des mesures concrètes en faveur de leur bien-être.
En visite ce mercredi à Ilorin, le chef d’état-major de l’armée nigériane, le lieutenant-général Olufemi Oluyede, a invité les militaires à consentir les sacrifices nécessaires pour garantir la sécurité et la stabilité du pays, tout en réaffirmant son engagement à améliorer leurs conditions de vie.
S’adressant aux soldats du 22e Bataillon blindé, de l’Institut des sciences, de l’éducation et de la technologie de l’armée ainsi qu’au Collège d’éducation militaire, le général Oluyede a rappelé que « sans paix, aucun développement n’est possible ». Il a appelé les troupes à « éliminer toutes les menaces à la sécurité » dans l’État de Kwara et au-delà.
Souhaitant encourager la détermination des soldats, il a annoncé une augmentation récente de l’allocation alimentaire en espèces, avant d’insister sur la nécessité pour les troupes de « maintenir un Nigéria uni, sûr et paisible ». Le haut commandement militaire a également promis des investissements dans les infrastructures des casernes, l’éducation des enfants de militaires, les soins médicaux pour leurs familles et la fourniture d’équipements adaptés aux missions.
Le général Oluyede a assuré les troupes de son « soutien indéfectible » pour l’exécution de toutes les tâches qui leur sont confiées. Il a aussi souligné que « les Nigérians comptent sur leur armée pour faire face aux défis sécuritaires ».
Les commandants locaux, dont le général Ezra Barkins (22e Brigade blindée), le général Damian Dieke (Institut des sciences et de l’éducation militaire) et le général Chidi Echebiwe (Collège militaire), ont pour leur part présenté un aperçu des activités et défis rencontrés dans leurs formations respectives.
Le Nigéria est confronté depuis près de vingt ans à une insurrection jihadiste dans le nord-est du pays, menée par deux factions du groupe Boko Haram, dont l’une est affiliée à l’organisation État islamique sous le nom de Province de l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP).
AC/Sf/APA