La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) mène des efforts pour développer le marché du cuivre en Afrique. Trois Etats membres – la République démocratique du Congo (RDC), la Zambie et la Namibie – présenteront leur potentiel croissant lors de la prochaine Semaine minière africaine au Cap.
Au sein de laCommunauté de développement de l’Afrique australe (SADC), deux des plus grands producteurs de cuivre du continent, parmi les 3 pays d’Afrique australe qui seront présents à la Semaine minière africaine, la RDC et la Zambie stimulent la croissance du marché grâce à des investissements substantiels dans la production, l’exploration et la modernisation.
La RDC a produit 3,3 millions de tonnes de cuivre en 2024, soit une augmentation de 12,6 % en glissement annuel.
L’année dernière, la production de cuivre du pays a représenté 11 % de la production mondiale.
L’expansion du projet Kamoa-Kakula d’Ivanhoe Mines et les investissements importants d’Eurasian Resources Group et du groupe chinois CMOC ont positionné la RDC comme un géant mondial du cuivre.
La Zambie, qui vise une production annuelle de cuivre de trois millions de tonnes d’ici 2031, a mis en place des réformes pour attirer les investisseurs, notamment la réattribution de plus de 1 000 permis miniers et le lancement d’une plateforme numérique de licences minières en février 2025.
Des projets clés tels que la recapitalisation de la mine de Mopani et la relance de la mine de cuivre de Konkola ont renforcé la production de cuivre du pays.
Par ailleurs, la Namibie a intensifié ses efforts d’exploration : le canadien Koryx fait progresser son projet de cuivre de Haib et Trigon Metals accélère le développement de son projet de cuivre de Kalahari, avec le soutien financier de l’Union européenne.
La Semaine minière africaine réunira des leaders du secteur, des décideurs politiques et des investisseurs pour discuter des tendances, forger des partenariats et explorer le potentiel minier inexploité de l’Afrique.
JN/fss/ac/Sf/APA