Admirant sa médina labyrinthique, ses écoles anciennes et ses traditions vibrantes, un nouvel article du Telegraph découvre à Fès un Maroc plus profond et plus calme, laissant derrière lui la populaire Marrakech.
Dans un article de voyage élogieux, intitulé sans détour « Laissez Marrakech pour Fès, la véritable capitale culturelle du Maroc », le journal britannique The Daily Telegraph invite ses lecteurs à explorer la richesse spirituelle et artistique de la ville antique.
Du toit du Riad Fès aux ruelles sinueuses de la médina, l’ouvrage dépeint Fès comme une ville qui récompense ceux qui prennent le temps de s’y plonger. « Marrakech fait peut-être la une des journaux, mais l’élégante Fès est le cœur culturel du pays », souligne l’auteure Paula Hardy.
Fès est décrite non seulement comme un joyau historique, mais aussi comme la véritable capitale culturelle du Maroc – « un Tardis qui récompense ceux qui font l’effort d’aller au-delà des apparences ».
L’article met en lumière le passé complexe de la ville, avec des clins d’œil à des personnalités comme Idris II et Fatima al-Fihriya, fondatrice de la plus ancienne université du monde, et suit les traces de poètes, d’érudits, d’artisans et de chercheurs spirituels.
Le Telegraph fait l’éloge du musée Al Batha, récemment rouvert, de l’architecture envoûtante des madrasas Bou Inania et Attarine, et de la richesse sensorielle des souks, regorgeant d’épices, d’encens, de bois de cèdre sculpté et de zelliges colorés. « Drame et intrigue sont ancrés dans la trame de cette grande médina labyrinthique », écrit Hardy.
L’auteur résume le charme de la ville de la manière la plus vivante à travers l’objectif du photographe Omar Chennafi qui décrit Fès comme « un lieu d’expérience humaine intense et condensée », tandis que les vues sur les toits de la mosquée Al-Qarawiyyin et du Festival de musique sacrée de Fès évoquent un sentiment d’émerveillement intemporel.
Que ce soit en sirotant un thé à la menthe à la tannerie Chouara ou en écoutant du flamenco sous les lanternes de Jnan Sbil, Fès offre, selon les mots du Telegraph, quelque chose de « beau, fascinant et différent de tout ce qui a jamais été vu ».
MK/Sf/APA