La Banque africaine de développement (BAD), par l’intermédiaire de son Fonds d’assistance au secteur privé africain (FAPA), a accordé un don d’un million de dollars à la National Business Initiative (NBI) pour appuyer le développement des compétences vertes en Afrique du Sud.
Par une subvention d’un million de dollars, la Banque africaine de développement veut soutenir la mise en œuvre du programme « Just Energy Transition Skilling for Employment Programme » (JET SEP), porté par la NBI, en partenariat avec le cabinet Boston Consulting Group. L’initiative vise à préparer les jeunes Sud-Africains aux emplois liés à la transition énergétique, en coordination avec le Plan national de développement des compétences de la JET (Just Energy Transition) du gouvernement.
La première phase du programme financée par le don comprendra des études de faisabilité pour la création de zones de développement des compétences ainsi que le renforcement des capacités du système public d’enseignement et de formation techniques et professionnels.
L’Afrique du Sud est confrontée à un taux de chômage des jeunes particulièrement élevé, estimé à 46,1 % pour les 15-34 ans au premier trimestre 2025, selon l’institut national des statistiques (StatisticsSA).
« Ce financement permettra de soutenir des politiques de développement des compétences plus inclusives, de renforcer les PME et de créer des opportunités d’emploi pour les jeunes dans l’économie verte », a déclaré Kennedy Mbekeani, directeur général de la BAD pour l’Afrique australe.
Lancée en 2024 avec l’approbation des autorités sud-africaines, l’initiative JET SEP bénéficie de l’appui de plus de 30 chefs d’entreprise, responsables publics et représentants de la société civile.
Depuis 2007, la BAD a investi près de 3,4 milliards de dollars dans les infrastructures énergétiques du pays, avec une attention particulière portée aux énergies renouvelables.
Pour la PDG de la NBI, Shameela Soobramoney, ce don représente « une étape clé pour concrétiser une vision inclusive de la transition énergétique, en dotant les Sud-Africains des compétences nécessaires pour participer à la nouvelle économie verte ».
TE/Sf/APA