Réitérant le soutien à l’autonomie du Maroc sur le Sahara, le chef de la diplomatie panaméenne a aussi fait l’éloge du rôle du Royaume , en tant qu’acteur pionnier dans la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et la préservation de la paix et de la sécurité sur le continent africain.
Le Panama a réaffirmé son soutien clair à l’initiative d’autonomie marocaine, la qualifiant de « base la plus sérieuse, crédible et réaliste » pour parvenir à une solution politique au différend régional autour du Sahara.
Cette position a été officialisée dans un communiqué conjoint publié lundi à Rabat, à l’issue d’une rencontre entre le ministre des Affaires étrangères du Maroc, Nasser Bourita, et son homologue panaméen, Javier Martínez-Acha Vásquez, actuellement en visite de travail au Royaume.
Lors d’un point de presse tenu après l’entretien, le chef de la diplomatie panaméenne a précisé que l’initiative d’autonomie, proposée par le Maroc en 2007, « devrait être l’unique solution à l’avenir » pour parvenir à un règlement durable de ce différend régional. Il a également rappelé la décision de son pays, prise en novembre 2024, de rompre toutes relations avec la pseudo-« rasd », en cohérence avec cette orientation diplomatique.
Dans le même communiqué conjoint, les deux pays ont réaffirmé leur attachement aux principes de souveraineté et d’intégrité territoriale, pilier fondamental de leurs relations bilatérales.
Le Panama rejoint ainsi plusieurs États latino-américains qui ont récemment exprimé des positions similaires en faveur de la souveraineté du Maroc sur son Sahara. En avril 2024, le Paraguay avait apporté son soutien explicite au plan d’autonomie, estimant qu’il constitue « une solution crédible et conforme au droit international ». Le Pérou, quant à lui, a annoncé en août 2023 la suspension de sa reconnaissance de la « Rasd »et souligné la pertinence de la proposition marocaine comme cadre de négociation. Le Chili avait également salué, en octobre 2022, « l’approche sérieuse » du Maroc dans la recherche d’une solution pacifique, tout en exprimant son souhait d’un règlement dans le cadre de l’ONU et du respect de l’intégrité territoriale.
Ce nouvel appui du Panama confirme l’évolution du positionnement de plusieurs pays d’Amérique latine, désormais alignés sur une lecture réaliste et diplomatiquement pragmatique du dossier saharien.
MK/te/Sf/APA