De Lagos à Dakar, en passant par Abidjan et Bamako, la presse ouest-africaine de ce mardi est marquée par des enjeux économiques majeurs, des affrontements en Côte d’Ivoire et des procédures judiciaires contre d’anciens responsables au Sénégal.
Au Nigéria, Jeune Afrique s’intéresse à la filière cacao et note que le pays est « sur les traces de la Côte d’Ivoire et du Ghana ». Face à la flambée des prix du cacao et à la chute des recettes pétrolières, le Nigéria s’efforce de relancer un secteur stratégique qui pourrait transformer son avenir économique. Toutefois, l’absence de réglementation, de ressources et d’infrastructures entrave encore la viabilité de l’agriculture, selon l’hebdomadaire.
En Côte d’Ivoire, Abidjan.net rapporte que des tirs à balles réelles ont fait plusieurs blessés devant le siège de la Mutuelle d’assurance des taxis-compteurs d’Abidjan (MATCA), situé au Plateau. La situation a dégénéré lors d’une assemblée générale convoquée ce lundi pour désigner un directeur intérimaire, selon plusieurs sources sécuritaires.
Au Togo, la presse locale souligne que l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) organise un atelier de renforcement des capacités à l’attention des cadres des administrations fiscales, douanières et minières. L’objectif est de mieux lutter contre l’évitement fiscal dans le secteur minier. La formation se tient du 19 au 23 mai 2025 dans la capitale togolaise.
Au Mali, L’Essor annonce que le Conseil national de Transition (CNT) a adopté dans la soirée du lundi 19 mai le Plan d’action du gouvernement (PAG) pour la période 2025-2026. Le texte a été approuvé à l’unanimité – 128 voix pour, aucune contre ni abstention – à l’issue de plusieurs heures d’échanges entre le Premier ministre, le général de division Abdoulaye Maïga, et les membres du CNT.
Au Sénégal, Le Monde Afrique révèle que Salimata Diop, ancienne ministre sous Macky Sall, a été inculpée pour des irrégularités liées à la gestion d’un fonds de lutte contre la Covid-19. Elle fait partie des cinq ex-ministres mis en accusation par l’Assemblée nationale et renvoyés devant la Haute Cour de justice.
De son côté, Le Quotidien souligne que la politique pénale concernant le traitement du dossier du Fonds Covid-19 demeure inchangée. Après les directeurs administratifs et financiers (DAGE) et les fournisseurs, les ministres pourraient également éviter la détention préventive moyennant une caution. Ainsi, Ndèye Saly Diop Dieng a déposé 57 millions de F CFA pour rester en liberté sous contrôle judiciaire.
Enfin, après l’audition lundi de Ndèye Saly Diop Dieng, Le Soleil informe que l’ancien ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, est attendu ce mardi devant la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice.
ODL/te/APA