Mi-janvier 2025, des braconniers ont sévi dans le parc national de Zakouma, tuant dix girafes et quatre agents forestiers. D’où le renforcement des opérations conduisant à des interpellations et à la saisie d’armes.
Aux grands maux, de grands remèdes ! A la suite de la recrudescence du phénomène de braconnage qui a secoué le parc national de Zakouma, le ministère de l’Environnement a lancé l’opération anti-braconnage et désarmement.
En l’espace d’une semaine, les premiers résultats sont satisfaisants, s’est réjoui le ministre de l’Environnement, Hassan Bakhit Djamous. « La garde faunique et forestière, appuyée par d’autres unités de l’armée, a réussi à interpeller 13 personnes; a saisi 33 armes à feu et 651 munitions », a-t-il dressé comme bilan lors d’une cérémonie tenue au parc national de Zakouma.
« Pour le succès total de cette opération, j’ai instruit le Directeur général de la Garde faunique et forestière d’étendre les opérations jusqu’au Barh Aouk », a-t-il ajouté.
Face aux différents chefs des communautés locales vivant aux environs du parc national de Zakouma, le ministre plaide pour la sensibilisation à la protection de la biodiversité.
« Notre environnement est notre patrimoine commun. Il ne revient pas seulement au gouvernement de le protéger. C’est à nous, population, de le faire en premier », a-t-il rappelé.
Aux potentiels destructeurs de l’environnement, le Ministre Hassan Bakhit Djamous s’est montré ferme : « la lutte sera sans pitié. Force doit demeuré à la loi. »
CA/te/APA