Des experts de pays africains ont entamé, ce mardi 26 novembre 2024, des échanges en vue d’identifier et partager les bonnes pratiques en matière de lutte contre la faim et la malnutrition.
Cette activité, menée par la Côte d’Ivoire, à travers le Centre d’excellence régional contre la faim et la malnutrition (Cerfam), est soutenue par l’Union africaine, le mouvement Scalling up nutrition (Sun) et des organisations partenaires.
Durant trois jours, du 26 au 28 novembre 2024, ces experts africains feront des recommandations qui devraient permettre de faire le plaidoyer auprès des dirigeants en vue d’une lutte efficace contre la faim et la malnutrition sur le continent.
La consultation régionale sur l’identification des bonnes pratiques en matière de nutrition s’inscrit dans la visée de la déclaration d’Abidjan de 2022 qui ambitionne, entre autres, d’accélérer les investissements et les interventions multisectorielles pour mettre fin à la malnutrition sous toutes ses formes en Afrique.
Selon Ahoutou Koffi, le représentant du vice-président de la République, cette rencontre traduit au plus haut niveau l’engagement de l’Etat de Côte d’Ivoire sur la problématique de la lutte contre la malnutrition et la faim.
Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, est présenté comme le champion de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, par sa volonté d’intensifier les actions de lutte contre la malnutrition et la faim, à travers notamment la création du Cerfam.
« Dans cet agenda, il y a une place importante accordée à la question du développement du capital humain et de façon spécifique aux questions qui touchent à la fin et la malnutrition », a déclaré M. Ahoutou Koffi.
Au-delà de l’engagement continental du président ivoirien, il démontre par des actions stratégiques au niveau de la Côte d’Ivoire, le dispositif à mettre en place pour faire des avancées et partager les expériences au niveau des Etats africains, mais également du monde entier, a-t-il ajouté.
Le ministre ivoirien de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, N’Guessan Koffi, représentant le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a salué la qualité des experts présents.
N’Guessan Koffi a souligné que la consultation régionale sur l’identification des bonnes pratiques en matière de nutrition constitue un cadre essentiel pour valoriser l’expertise et les pratiques éprouvées présentes sur tout le continent afin de lutter efficacement contre la malnutrition.
« L’identification, la documentation et surtout l’adoption de ces pratiques traduisent la ferme détermination des Etats africains à faire avancer l’agenda continental en matière de nutrition grâce à des solutions africaines », a-t-il poursuivi.
La représentante spéciale de l’Union africaine, Joséphine Mayuma-Kala, a soutenu que c’est ensemble qu’il faudra ouvrir la voie à une Afrique plus saine et mieux nourrie, en conformité avec la vision de l’Agenda 2063 de l’organisation.
La Côte d’Ivoire bénéficie d’une bonne perception en matière de lutte contre la malnutrition du fait des multiples actions entreprises par les autorités. Le pays plaide pour l’instauration du prix d’excellence continental pour la promotion de la sécurité alimentaire.
AP/Sf/APA