N’Djaména est à l’arrêt ce jeudi 19 juin, suite à une grève de 48 heures déclenchée par le syndicat des transporteurs urbains. En cause : le prix du carburant, l’état des routes et le manque de concertation avec les autorités.
Le syndicat des transporteurs urbains a enclenché une grève ce jeudi 19 juin, paralysant ainsi la ville de N’Djaména. Minibus et taxis sont tous garés dans les différentes stations de la capitale, causant le calvaire des usagers. Des milliers de N’Djaménois sont contraints ce jour de faire à pied ou de faire appel au service des moto-taxis pour leurs courses.
A l’origine de cette manifestation, le syndicat des transporteurs urbains évoque plusieurs griefs, notamment le prix du carburant, le mauvais état des routes à l’approche de la saison pluvieuse et le manque de dialogue des autorités de tutelle. A ce jour, l’essence se vend à la pompe le litre à 700F CFA et 1 000F CFA dans les lieux de vente informelle.
Le mouvement d’humeur est prévu pour 48 heures. Le syndicat menace de le prolonger si les autorités n’accèdent pas à leurs doléances.
Des tractations sont actuellement en cours entre le ministère des Transports et le syndicat. La suite de la grève dépendra des pourparlers en cours.
CA/ac/Sf/APA