Double olympienne, la championne de canoë sprint; l’Égyptienne Samaa Ahmed trace sa voie vers Los Angeles 2028, avec l’ambition d’inspirer toute une génération de jeunes pagayeurs.
Huit ans après ses débuts dans un camp de développement de la Fédération internationale de canoë (ICF), Samaa Ahmed est devenue l’un des visages du canoë sprint en Égypte. À 26 ans, elle a déjà disputé deux Jeux olympiques et ne compte pas s’arrêter là.
« Sans ces camps et leur soutien, je ne serais pas là où je suis aujourd’hui », a-t-elle confié au site de l’ICF.
« Le camp de 2017 a été un tournant. Le contact avec un coaching de haut niveau, des athlètes internationaux et une formation structurée m’ont ouvert les yeux », a-t-elle ajouté.
Formée sur le Nil, dans des conditions loin d’être idéales, Ahmed a su transformer un simple loisir d’été en une passion dévorante.
« Je suis tombée amoureuse de la sensation sur l’eau, de la vitesse, de la technique… C’est devenu plus qu’un sport », a-t-elle confié.
Deux Jeux olympiques et une détermination intacte
Après avoir affronté l’élite mondiale à Tokyo 2021, puis à Paris 2024, la pagayeuse égyptienne a décidé de marquer une pause cette saison. Pas un retrait, mais une étape stratégique vers un objectif clair : Los Angeles 2028.
« Paris a eu un impact émotionnel plus fort que Tokyo. J’étais plus expérimentée, plus confiante », a-t-elle expliqué, notant que « cette année est une phase de transition. Je me prépare à long terme pour arriver à la plus forte, plus complète ».
Déterminée à inspirer la jeunesse égyptienne, Ahmed voit chaque départ comme un message.
« Je ne cours pas seulement pour moi, mais pour chaque jeune Égyptien qui rêve », conclut-elle au site de la Fédération internationale.
SS/ac/Sf/APA