Les Championnats nationaux d’athlétisme du Kenya, disputés les 27 et 28 juin au complexe Ulinzi Sports à Nairobi, ont offert un spectacle de haut niveau, malgré un contexte social agité marqué par les manifestations de la jeunesse kényane.
Initialement prévus sur trois jours, les Championnats nationaux d’athlétisme du Kenya ont été réduits à deux en raison des protestations menées par la génération Z. Ces jeunes, nés entre la fin des années 1990 et le début des années 2010, ont investi les rues mercredi pour exiger des réformes et faire entendre leurs préoccupations économiques et sociales.
Sur la piste, les performances ont été au rendez-vous. George Mutinda a brillé sur 400 m en 44,51 secondes, devançant Brian Tinega (44,67) et Kevin Kipkorir (44,80). Tous trois se qualifient pour les prochains Mondiaux. Chez les dames, Mercy Oketch a frôlé le record national avec un chrono de 50,32 s.
Kelvin Loti a impressionné sur 800 m, s’imposant en 1:43.61, nouveau record personnel. Reynold Cheruiyot, 20 ans, a remporté un 1500 m très relevé devant Timothy Cheruiyot, champion du monde 2019. Sur les épreuves de sprint, Ferdinand Omanyala a confirmé sa domination sur 100 m (10,08 s), tandis que Zablon Ekwam a créé la surprise en s’adjugeant le 200 m en 20,47 s, devant Omanyala.
Malgré les tensions dans le pays, ces championnats ont une nouvelle fois souligné la richesse du vivier de l’athlétisme kényan, à l’approche des sélections pour les Mondiaux, prévues en août à Nairobi.
SS/te/Sf/APA