La 7e édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales (SARA 2025) a éveillé des ambitions chez les jeunes avec 197 projets agricoles accordés, pour 406 milliards Fcfa de contrats d’affaires signés, selon le bilan provisoire qui indique plus de 414 700 visiteurs contre 400 000 en 2023.
La 7ème édition du SARA, placée sous le thème « Quels systèmes de transformation agro-alimentaire pour la souveraineté alimentaire en Afrique », s’est déroulée du 23 mai au 1er juin 2025.
Selon le directeur de cabinet du ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Nouhoun Coulibaly, 406 milliards Fcfa de contrats d’affaires ont été signés en 2025 contre 403 milliards Fcfa en 2023, 238 milliards en 2019 et 140 milliards en 2017.
En outre, un MoU et des accords de coopération ont été signés entre l’Etat de Côte d’Ivoire avec la la Chine et le géant pétrolier ENI. Le SARA demeure une plateforme de grande mobilisation des investissements agricoles.
Le bilan scientifique indique 105 panels, conférences et ateliers contre 80 en 2023. M. Nouhoun Coulibaly a annoncé 27 000 participants soit 25% des étudiants, 60% des professionnels et d’autres participants 15%.
La répartition des délégations par continent était de 64% pour l’Afrique, 26% pour l’Europe et 10% pour l’Asie.
Le Premier ministre ivoirien, Robert Mambé, s’est félicité lors de la clôture scientifique, le samedi 31 mai 2025, d’un « brillant SARA », affirmant que la Côte d’Ivoire ambitionne d’être « parmi les 10 meilleures nations en agriculture dans le monde ».
Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, Adjoumani Kouassi, a salué tous les exposants nationaux et internationaux, qui ont durant ces dix jours, animé ce salon à travers l’exposition de leur savoir-faire, de débats interactifs et d’interventions pertinentes.
La conférence principale, dont l’intervention principale a été prononcée par un expert de la Banque africaine de développement, a permis d’avoir une meilleure compréhension du thème de ce SARA 2025 et d’identifier les systèmes de transformation agro-alimentaires adaptés au développement de la souveraineté alimentaire en Afrique.
Des panels ont permis aux participants d’examiner la manière dont l’intelligence artificielle pourrait contribuer à la souveraineté alimentaire, l’implication du secteur privé dans l’agroalimentaire et les voies de résilience des systèmes agroalimentaires.
AP/Sf/APA