Le ministre nigérian du Budget et de la Planification économique, Alhaji Abubakar Bagudu, a affirmé que l’économie nationale montre des signes clairs de redressement, portés par des réformes audacieuses, une meilleure coordination entre les institutions et une priorisation rigoureuse des objectifs stratégiques.
Faisant le point sur les deux premières années d’action de son ministère, Alhaji Abubakar Bagudu a salué les avancées de l’agenda présidentiel baptisé Renewed Hope (« Espoir renouvelé »), qui, selon lui, a contribué à restaurer la confiance des investisseurs, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
« Le président a pris à bras-le-corps les réalités économiques du pays avec des décisions courageuses, quoique difficiles. Aujourd’hui, ces choix commencent à produire des résultats tangibles », a-t-il souligné dans un communiqué.
Le ministre a indiqué que l’économie nigériane avait enregistré quatre trimestres consécutifs de croissance du PIB, une stabilisation du taux de change, ainsi qu’un regain de confiance du secteur privé.
« Nos efforts sont reconnus par les agences de notation, et nous assistons à un retour de l’intérêt des investisseurs étrangers et locaux, notamment dans des secteurs clés comme l’agriculture, l’énergie et les infrastructures », a-t-il ajouté.
Il a notamment cité l’arrivée accrue d’investisseurs en provenance du Brésil, du Bélarus et d’Arabie Saoudite dans le secteur agricole.
Selon lui, cette dynamique positive s’explique par une gouvernance fondée sur la crédibilité, la transparence et les réformes structurelles.
« Les investisseurs recherchent des politiques fiables, susceptibles de garantir un bon retour sur investissement », a-t-il affirmé.
Concernant le secteur pétrolier, M. Bagudu a indiqué que le Nigéria raffine désormais son propre brut pour la première fois en 25 ans, grâce à une décision présidentielle autorisant la vente de pétrole en naira aux raffineurs locaux.
Il a également salué deux mesures phares du gouvernement : la suppression des subventions sur le carburant et l’unification du marché des changes. Selon lui, ces réformes structurelles majeures ont permis de rétablir l’équilibre budgétaire.
« Les subventions sur le carburant coûtaient au pays près de 5 % de son PIB, tout en profitant à une minorité. Le président a eu le courage politique d’y mettre un terme », a-t-il conclu.
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