Les investissements directs étrangers et la Coupe d’Afrique des nations de football sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.
Evoquant les investissements directs étrangers, +Les Inspirations éco+ rapporte que grâce notamment à sa position stratégique, sa stabilité politique, ses infrastructures et son environnement réglementaire flexible et attractif, le Maroc est devenu un hub continental et mondial pour les investissements directs étrangers (IDE).
Selon le directeur général de l’Office des changes, les recettes issues des IDE au Maroc ont atteint 32,5 milliards DH en 2023, un montant similaire à celui de 2021, après avoir culminé à 39,6 milliards en 2022, précise le journal.
Concernant l’origine de ces investissements, la France occupe la première place parmi les pays investisseurs dans le Royaume, suivie par le Luxembourg, l’Espagne, les Émirats Arabes Unis, le Royaume-Uni et les États-Unis, ajoute-t-il, faisant savoir que ces six pays représentent, ensemble, plus de 70% du total des recettes d’IDE au Maroc en 2023.
Sur un autre registre, +L’Opinion+ estime que les Marocains ne sont pas sortis totalement bredouilles de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) sur laquelle le rideau vient de tomber en Côte d’Ivoire, notant que les images formidables des joueurs ivoiriens brandissant notre drapeau rouge et vert pendant la célébration de leur sacre mérité en finale de la CAN ont eu l’effet d’un baume apaisant sur les cœurs chagrinés de millions de Marocains.
Une sorte de lot de consolation dont on avait bien besoin et que nos amis ivoiriens ont eu l’élégance de nous dédier, en reconnaissance de la noble combativité des Lions de l’Atlas face à la Zambie pour décrocher une victoire très facultative, mais qui a permis à la Côte d’Ivoire de rester en lice pour la course au titre qu’elle a fini par remporter, écrit le quotidien.
La Côte d’Ivoire est certes une amie et une alliée de la première heure du Royaume du Maroc avec lequel elle entretient une relation amicale basée sur le respect mutuel et un partenariat institutionnel gagnant-gagnant.
Mais la communion à laquelle a donné lieu la Coupe d’Afrique des Nations, caractérisée par la fusion quasi-fraternelle entre supporters et responsables sportifs des deux pays, se situe, elle, au niveau beaucoup plus percutant et intimiste des peuples, explique-t-il.
Plus humaine et donc plus durable, cette communion sportive et fraternelle, qui rappelle celle malheureusement flétrie entre Marocains et Algériens, a également le mérite d’être plus résistante aux aléas politiques: elle scelle en cela des liens séculaires d’amitié qui semblent aujourd’hui plus que jamais renforcés, ajoute-t-il.
+L’Economiste+ écrit que le foot a le pouvoir magique de cristalliser toutes les énergies, et de mobiliser des peuples entiers, unis derrière un rêve, celui de se faire couronner meilleure nation du foot, mais il a aussi le pouvoir d’attiser la haine et les antagonisme.
Le Maroc n’a pas pu percer dans cette CAN, mais il aura la chance d’organiser la prochaine (2025) et de co-organiser la Coupe du monde 2030, selon la publication.
Et là pour le coup, il serait peut-être bénéfique de considérer le foot comme un moyen de “faire la guerre”, mais “une guerre contre soi- même, pour se surpasser, gagner des points de PIB et se mettre sur les rails d’un développement économique accéléré”, ajoute encore le quotidien.
HA/APA