Au Maroc un remaniement a touché plusieurs ministères, notamment ceux de la Santé, de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.
Le Maroc a annoncé aujourd’hui un remaniement ministériel, officialisé lors d’une réception au palais royal de Rabat en présence du roi Mohammed VI, qui a reçu les nouveaux ministres.
Ce remaniement intervient après plusieurs jours de spéculations concernant des ajustements potentiels au sein du gouvernement dirigé par Aziz Akhannouch. Le nouveau cabinet maintient plusieurs ministres à leurs fonctions actuelles, notamment Nasser Bourita aux Affaires étrangères, Abdelouafi Laftit à l’Intérieur et Ahmed Toufiq aux Affaires islamiques.
La ministre de l’Économie, Nadia Fettah Alaoui, conserve également son poste, tout comme Nizar Baraka à l’Équipement et Mustapha Baitas en tant que porte-parole du gouvernement.
Parmi les nouvelles nominations, Mohamed Saad Berrada succède à Chakib Benmoussa au ministère de l’Éducation. Amine Tahraoui remplace Khalid Ait Taleb au ministère de la Santé, tandis que Fatima Ezzahra El Mansouri demeure ministre de l’Urbanisme et de la Planification.
Ahmed Bouari prend la relève de Mohamed Sadiki au ministère de l’Agriculture, et Azzedine El Midaoui remplace Abdellatif Miraoui au ministère de l’Enseignement supérieur. Abdessamad Kayouh est nommé ministre des Transports et de la Logistique, tandis que Naima Ben Yahia succède à Aawatif Hayar au ministère de la Solidarité et de la Famille.
Karim Zidane est désigné ministre chargé de l’Investissement, et Amal El Fallah Seghrouchni devient ministre déléguée auprès du chef du gouvernement, responsable de la Transition numérique, en remplacement de Ghita Mezzour.
Enfin, Zakia Driouich occupe désormais le poste de secrétaire d’État, aux côtés de Omar Hejira, Adib Benbrahim, Hicham Sabiry, Lahcen Essaadi et Abdeljebbar Rachidi.
Ce remaniement intervient dans un contexte de critiques à l’encontre du gouvernement Akhannouch, émanant de divers secteurs, y compris de l’opposition.
RT/Sf/APA