Cette coopération entre Rabat et l’Union africaine dans la formation d’observateurs électoraux s’inscrit dans une stratégie plus large de soutien à la gouvernance électorale, alors que l’Afrique fait face à une période charnière en matière de transitions démocratiques.
À cette occasion, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a réaffirmé l’engagement du Royaume en faveur de la paix et de la sécurité en Afrique, ainsi que son attachement à la promotion de la bonne gouvernance.
Le chef de la diplomatie marocaine a souligné que cette session s’inscrit dans un contexte de nombreuses échéances électorales à venir sur le continent et à l’international, ce qui confère une importance accrue au renforcement des capacités des observateurs.
Le programme entend notamment renforcer le rôle des femmes dans l’observation électorale, a précisé Bourita, rappelant les initiatives entreprises par le Maroc en ce sens aux niveaux national et international.
Cette session marque également l’élargissement du programme, qui bénéficie désormais à 120 participants issus de plusieurs pays africains.
Une diversité que le ministre a saluée comme un atout pour la coopération continentale en matière de gouvernance.
Bourita a également mis en avant l’ambition du Maroc de contribuer à doter le continent de professionnels qualifiés en observation électorale, capables de jouer un rôle actif dans la stabilité régionale.
Il a rappelé que cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Roi Mohammed VI en faveur de la paix en Afrique.
Bankole Adeoye, commissaire de l’Union africaine aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, a de son côté salué les efforts du Royaume pour la consolidation de ce programme depuis son lancement en 2022. Il a rappelé que les défis actuels exigent des compétences renforcées afin de contribuer à la stabilité du continent.
SL/Sf/ac/APA