La France insoumise salue la libération de Robert Gam, détenu depuis huit mois au Tchad, et dénonce la répression politique en cours à N’Djaména.
La France insoumise a exprimé sa satisfaction ce jeudi suite à la libération de Robert Gam, Secrétaire général du Parti socialiste sans frontières (PSF) du Tchad. Détenu arbitrairement depuis le 20 septembre 2024 par les services de renseignement tchadiens, Robert Gam a recouvré la liberté le 3 juin grâce à une mobilisation nationale et internationale soutenue.
Dans un communiqué officiel, le groupe parlementaire La France insoumise a salué le courage du PSF et des défenseurs des droits humains tchadiens, qui n’ont cessé de dénoncer cette détention injuste. « Cette libération est une victoire collective, mais elle ne marque pas la fin du combat », rappelle le texte.
La France insoumise a tenu à exprimer son soutien à Robert Gam et à ses proches après cette longue épreuve, tout en réaffirmant sa solidarité avec le peuple tchadien et les partis engagés pour la justice sociale, la démocratie et les droits sociaux.
Le mouvement politique français appelle également à la libération immédiate et sans condition de tous les autres prisonniers politiques encore détenus arbitrairement au Tchad. Il dénonce avec fermeté « la violence d’un régime qui confisque les droits fondamentaux de son peuple et réprime toute contestation. »
« Plus que jamais, nous sommes aux côtés de celles et ceux qui, au Tchad comme ailleurs, se battent pour la liberté, la justice sociale et la souveraineté populaire », conclut le communiqué.
Cette prise de position intervient alors que la situation politique au Tchad reste tendue, marquée par des arrestations d’opposants et des restrictions aux libertés publiques.
Robert Gam, proche du défunt opposant Yaya Dillo, a été libéré le 3 juin après huit mois de détention dans les locaux des renseignements, sans qu’aucun motif officiel n’ait été communiqué. Cette libération survient alors que l’opposant Succès Masra, président du parti Les Transformateurs, est toujours détenu depuis le 16 mai, dans une affaire jugée politique par ses soutiens. Dans ce contexte, la remise en liberté de Robert Gam pourrait être perçue comme un geste d’apaisement des autorités tchadiennes.
CA/ac/Sf/APA