L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié une déclaration mettant en garde contre une « augmentation extrême » des cas de paludisme en Éthiopie.
Dans un rapport du Bulletin du Groupe de Santé de l’Ethiopie publié lundi soir, l’agence des Nations Unies a déclaré que le pays d’Afrique de l’Est a signalé plus de 5,9 millions de cas de paludisme, dont 1 023 décès, entre le début de cette année et le 22 septembre.
Il s’agit d’une « augmentation extrêmement préoccupante du paludisme » par rapport aux 4,5 millions de cas signalés entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année dernière, selon le rapport.
La plupart des cas ont été enregistrés dans l’Oromia, l’Amhara, le sud-ouest de l’Ethiopie, le sud de l’Ethiopie et le Benishangul-Gumuz, 50% du total des cas étant identifiés dans l’Oromia, la plus grande région d’Éthiopie.
L’OMS a constaté que depuis 2018, le nombre de cas de paludisme signalés chaque année n’a cessé d’augmenter en Éthiopie.
Le paludisme est endémique en Ethiopie, avec une prévalence plus élevée dans les zones situées à moins de 2 000 mètres d’altitude, qui couvrent les trois quarts du territoire du pays, avec une population estimée à 52 millions d’habitants.
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