Les ministres arabes des Affaires étrangères ont réitéré, mercredi au Caire, dans une résolution adoptée lors de la 163ᵉ session du Conseil de la Ligue arabe, la centralité de l’Accord politique libyen signé à Skhirat en 2015 comme base de règlement de la crise libyenne.
Le rappel unanime de l’Accord de Skhirat comme référence dans les enceintes régionales, a été réaffirmé au Caire par la Ligue arabe, pour sortir de la crise libyenne. Ce qui confirme par ailleurs la place centrale du Maroc dans l’accompagnement du processus libyen.
Ce texte, soutenu par les Nations Unies, continue d’être considéré comme le socle légitime pour une solution politique inclusive en Libye.
Dans ce contexte, le rôle du Maroc en tant que médiateur neutre a de nouveau été mis en avant.
Le 18 décembre 2024, des consultations inter-libyennes ont repris à Bouznika après plusieurs mois d’interruption.
Ces discussions visent à créer les conditions d’un consensus autour de l’organisation d’élections générales et de la mise en place d’un gouvernement démocratique.
Conformément à sa ligne diplomatique, le Maroc offre un cadre de dialogue exempt de pressions extérieures, fidèle à sa doctrine de respect de la souveraineté libyenne.
Signé le 17 décembre 2015 à Skhirat, l’accord éponyme avait marqué une avancée notable dans le processus de sortie de crise.
Toutefois, des blocages subsistent, notamment autour de la loi de finances et des compétences institutionnelles, à l’origine du report des pourparlers initialement prévus en juillet 2024.
SL/ac/Sf/APA