Grâce aux performances de l’Université Mohammed V de Rabat et l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, le Maroc maintient une présence modeste dans le dernier classement mondial des universités QS 2026, publié par le cabinet britannique Quacquarelli Symonds, dans un contexte de concurrence régionale croissante et de défis persistants dans l’enseignement supérieur.
Parmi les 1 501 établissements classés à travers 106 pays, deux universités marocaines apparaissent sur la liste : l’Université Mohammed V de Rabat, dans la tranche 1 201–1 400, et l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, au-delà de la 1 400e place. Bien qu’étant parmi les institutions les plus reconnues au niveau national, elles restent encore loin des premières positions à l’échelle régionale ou mondiale.
À l’échelle continentale, d’autres pays africains affichent de meilleures performances. L’Égypte figure avec 20 universités classées, contre 11 pour l’Afrique du Sud, dont l’Université du Cap (150e mondiale) et l’Université du Witwatersrand (229e).
Le rapport souligne par ailleurs que seuls dix pays africains sont représentés dans cette édition du classement QS, la plupart avec un ou deux établissements. Le Nigéria, pourtant doté de 297 universités, ne parvient toujours pas à intégrer le top 1 000 pour la troisième année consécutive.
Aucune université africaine ne figure dans le top 100 mondial, mais l’Université du Cap reste la mieux classée sur le continent.
Au niveau international, le classement est dominé par les universités américaines et britanniques : le Massachusetts Institute of Technology (MIT) arrive en tête, suivi de l’Imperial College London, de l’Université de Stanford et de l’Université d’Oxford.
Le classement QS repose sur huit critères, dont la réputation académique et professionnelle, le ratio étudiants/enseignants, les citations de recherche, la diversité internationale, l’employabilité des diplômés et l’engagement en faveur du développement durable.
MK/te/Sf/APA