Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par la campagne de commercialisation agricole avec des besoins de financement estimés à une centaine de milliards de francs CFA.
Le Quotidien indique que la campagne de commercialisation des arachides et du coton est « sous pression », soulignant que « l’Etat cherche à collecter une centaine de milliards de francs CFA ». « Les besoins de financement pour la collecte des arachides et du coton graines, au titre de la prochaine campagne de commercialisation, sont estimés à une centaine de milliards de francs CFA, selon Moustapha Ba, ministre des Finances et du Budget, qui présidait hier la troisième réunion du Conseil national du crédit (CNC) », note le journal.
Sud Quotidien indique à ce propos que « l’Etat met la pression sur des banques et sociétés » pour financer la commercialisation agricole. « Il ne reste que moins de trois mois pour l’ouverture de la campagne agricole. L’Etat, qui ne voudrait pas se faire une mauvaise publicité auprès des paysans, se tourne déjà vers la Banque agricole et la Banque nationale de développement économique (BNDE) », souligne le journal.
L’Observateur publie une « enquête sur l’autre business sur les migrants » irréguliers, en l’occurrence le coût de « fabrication de pirogues » qui les transportent vers les côtes espagnoles. Pour le journal, c’est « une activité en plein essor avec des prix qui varient entre huit et quatorze millions de FCFA ». Ce « business aux conséquences dramatiques » a également un impact « sur la pêche artisanale qui perd du matériel et de la main-d’œuvre », déplore le quotidien.
Le Soleil évoque le budget 2024 du Sénégal et donne « l’essentiel d’un projet de 7003,6 milliards de FCFA ». Le quotidien national explique que cette « loi de finances au caractère unique » vise « un nouveau cap qui est l’émergence, avec un préalable : réparer la machine budgétaire ».
Sous le titre « le maniement ministériel », Bés Bi fait focus sur « Macky Sall et ses gouvernements », le chef de l’Etat usant d’une « méthode pour retenir » ses alliés du Parti socialiste (PS) et de l’Alliance des forces de progrès (AFP) tout en maniant « l’art de +discipliner+ son parti », l’Alliance pour la République (APR). « Si la composition du gouvernement était une langue, on aurait dit que Macky Sall la manie intelligemment. Non pas pour le casting, mais pour ses visées politiques. Alors qu’il s’apprêtait à remanier +d’ici la fin de semaine+, Bés Bi analyse les choix du président de la République, les contextes, les prétextes et la méthode », note le journal.
ODL/ac/APA