Au Sénégal, un nouveau programme de Valorisation des potentialités agricoles et écosystémiques pour la résilience des communautés (PVA-Résilience) est lancé, qui vise à renforcer la résilience des communautés face aux défis environnementaux.
La 4e réunion du Comité de Pilotage (COPIL) du projet de Résilience et de reforestation intensive pour la sauvegarde des territoires et des écosystèmes au Sénégal (RIPOSTES) a été marquée par le lancement officiel, ce mardi à Dakar, du Projet de Valorisation des potentialités agricoles et écosystémiques pour la résilience des communautés (PVA-Résilience).
Ce nouveau programme, soutenu par la Coopération irlandaise à hauteur de 495 000 euros, vise à renforcer la capacité des communautés locales face aux changements climatiques tout en favorisant l’autonomisation des jeunes et des femmes.
S’exprimant à cette occasion, au nom du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, M. Daouda Ngom, Dr. Sékouna Diatta, Directeur général de l’Agence sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille Verte (ASERGMV) a souligné que « cette contribution additionnelle permettra de consolider les acquis du projet RIPOSTES et d’étendre ses impacts positifs à de nouvelles zones. »
Le projet interviendra principalement dans les départements de Linguère et de Ranérou, notamment dans les communes de Mboula, Tessékéré, Labgar, Lougré Thiolly, Younouféré et Oudalaye.
L’événement a également été l’occasion d’examiner le bilan du projet RIPOSTES, initié en 2021 pour une durée de cinq ans sous la coordination de l’Agence sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille Verte.
Doté d’un budget de 6 millions d’euros, financé par l’Union européenne et le Fonds de l’Environnement Mondial (FEM), il vise à préserver les services écosystémiques et à renforcer la résilience des communautés face aux changements climatiques.
« En trois ans, nous avons enregistré des avancées significatives, notamment la mise sous gestion durable de près de 650 hectares de terres, la création de trois pépinières communautaires d’une capacité de 150 000 plants par an, et le lancement d’un programme d’éducation environnementale impliquant 20 écoles », a déclaré M. Mehdi Driss, Senior Liaison Officer de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest.
Au terme de cette réunion, les membres du COPIL devraient valider le projet de plan de travail et de budget pour 2025. L’accent serait mis sur le financement des sous-projets de gestion durable des terres et de valorisation des produits forestiers non ligneux, ainsi que sur le renforcement de la gouvernance foncière.
« L’objectif est d’assurer une meilleure synergie d’action entre les projets en cours, pour un impact plus durable sur les territoires concernés », a rappelé le Représentant de la FAO au Sénégal.
Avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, le Sénégal s’inscrit résolument dans une dynamique de développement durable, faisant de la résilience écologique et communautaire une priorité nationale.
ARD/te/Sf/APA