L’instance régionale a décidé, jeudi, d’intervenir militairement pour restituer le président Mohamed Bazoun dans ses fonctions, si toutes les voies de négociation s’avèrent infructueuses.
L’Union africaine a exprimé, vendredi, son « ferme soutien aux décisions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) sur le changement anticonstitutionnel au Niger », peut-on lire dans un communiqué, signé par le Président de la commission.
Moussa Faki Mahamat s’est également préoccupé de la « dégradation inquiétante » des conditions de détention du président déchu Mohamed Bazoum.
Human Rights Watch a déclaré avoir parlé à Bazoum qui leur dit que le traitement de sa famille était « inhumain et cruel ». « Mon fils est malade, souffre d’une grave maladie cardiaque et a besoin de voir un médecin… Ils ont refusé de le laisser se faire soigner », a-t-il déclaré à HRW.
L’Union européenne a « réitéré sa profonde inquiétude face à la détérioration des conditions de détention du président Mohamed Bazoum et sa famille qui, selon les dernières informations, seraient privés de nourriture, d’électricité et de soins depuis plusieurs jours », a indiqué sur X (ex-Twitter) Josep Borrell, Haut Représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.
Paris soutient « l’ensemble des conclusions adoptées à l’occasion du sommet extraordinaire » de la Cédéao à Abuja, y compris la décision d’activer le déploiement d’une « force en attente », a signifié le ministère français des Affaires étrangères.
Les États-Unis privilégient une issue pacifique à la crise. Ils ont dit apprécier la détermination de la CEDEAO à explorer toutes les options pour une résolution pacifique de la crise.
« La démocratie est le meilleur fondement du développement, de la cohésion sociale et de la stabilité au Niger. Nous sommes aux côtés du peuple nigérien pour atteindre ces objectifs », a indiqué le secrétaire d’Etat américain, Anthony Blinken.
SD/ac/APA