La participation de l’équipe du Maroc féminine de football à la Coupe du Monde, les implications d’une intervention militaire au Niger et la violence des jeunes sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce vendredi.
Abordant la participation de l’équipe du Maroc féminine de football à la Coupe du Monde, +Les Inspirations éco+ écrit que les Lionnes de l’Atlas ont reçu un bel accueil, jeudi, à l’aéroport de Casablanca, expliquant que le parcours historique de cette équipe ne doit pas être minimisé car c’est tout récemment que le Maroc a fait en sorte d’encourager le football féminin à un haut niveau.
Un an après leur finale de Coupe d’Afrique, les Lionnes de l’Atlas ont réussi à se hisser en huitième de finale du Mondial, note le quotidien, faisant savoir que cette sélection, composée de joueuses qui évoluent en France, en Suisse, en Angleterre, en Espagne, en Belgique, en Arabie saoudite, en Italie et au Maroc, représente à merveille la diversité et la richesse d’une équipe plus soudée que jamais.
Nouhaila Benzina, première joueuse voilée à disputer une Coupe du monde, est un autre symbole fort véhiculé par le Royaume, ajoute-t-il.
Dans l’équipe nationale marocaine, chaque joueuse est libre de pratiquer sa religion comme bon lui semble, car il s’agit de quelque chose de personnel, rappelle-t-il, soulignant que les débats interminables sur les soi-disant « signes religieux » n’existent pas au sein de l’équipe nationale.
+L’Opinion+, qui s’attarde sur les implications d’une possible intervention militaire contre les putschistes au Niger, estime que si les pays d’Afrique de l’Ouest décident d’intervenir militairement pour déloger les putschistes de Niamey et rétablir l’ordre constitutionnel, ce sera l’une des pires crises de l’Histoire africaine, car le nouvel homme fort du Niger a déjà averti qu’il ne se laisserait pas faire, soutenu par le Mali et le Burkina Faso, deux pays également dirigés depuis peu par des militaires.
Le Maroc a su conserver son capital sympathie auprès de ces pays, tout en maintenant son statut d’interlocuteur crédible avec les puissances mondiales, comme en témoigne l’intervention marocaine pour libérer un otage roumain au Burkina Faso, pays en froid avec l’Occident, constate l’éditorialiste.
Sa réaction aux événements du Niger a également été imprégnée de mesure et de réserve, en exprimant sa confiance en “la sagesse du peuple et des forces vives du Niger”, estime-t-il.
En cas de crise majeure et de mouvement migratoire massif, le Royaume deviendra également un acteur incontournable, permettant d’amortir le choc sur une Europe à fleur de peau par rapport à cette question, fait-il savoir.
Et si un foyer djihadiste profite de l’instabilité ambiante pour se consolider et s’étendre, à l’image de Daech, Rabat pourrait aussi mettre à disposition sa longue expérience dans le Renseignement et la lutte anti-terroriste, ajoute-t-il.
+L’Economiste+, qui revient sur la violence des jeunes, écrit que, banalisée sur les réseaux sociaux, la culture de la violence a fini par envahir l’espace public, jusque dans les cours de récréation.
Ce phénomène ne concerne pas uniquement l’école, mais toute une société, qui doit apprendre à “utiliser sa tête sans faire usage de ses mains”, estime la publication.
Le Maroc a encore “cette aubaine de sa jeunesse”, relève le quotidien, soulignant la nécessité d’“une mobilisation générale” pour “renouer le dialogue, retisser le lien social… au risque de tout hypothéquer”.
HA/APA