Les enjeux des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, prévues en octobre prochain à Marrakech, les implications de l’autodafé du Saint Coran en Suède et le pouvoir d’achat des Marocains, dans un contexte marqué par l’inflation, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.
Abordant les assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale que la ville Marrakech accueillera du 9 au 15 octobre 2023, +L’Économiste+ écrit que pour le Maroc, cette rencontre sera encore une occasion d’arracher des opportunités pour créer, poursuivre, alimenter, enrichir ce qui constitue le lead et les relations d’affaires.
Mais au-delà de ces assemblées, le Maroc doit se retrouver avec lui-même pour régler ses problèmes de compétitivité, améliorer l’environnement de l’entreprise et se débarrasser de toutes les lourdeurs qui empêchent de croître d’une manière constante, soutient le journal.
La rétrospection doit se faire en observant la capacité des hommes et des femmes à créer des richesses, à rendre les structures productives plus efficaces, estime-t-il.
Toutes les réformes et les politiques ne seraient qu’un aiguillon permettant aux entreprises d’aboutir à un meilleur management, étant donné que « ce qui compte c’est la manière dont elles utilisent leur environnement, la manière dont elles se modernisent », car, en face et au-delà des frontières, “les concurrents n’attendent pas et ne feront certainement pas de cadeaux”, ajoute-t-il.
Revenant sur l’autodafé du Saint Coran en Suède, +L’Opinion+ écrit que “ce nouvel acte inique”, commis mercredi dernier, est une provocation flagrante à l’égard des 1,8 milliard de musulmans dans le monde, sous couvert de liberté d’expression.
Le Maroc a tôt fait de réagir, en rappelant son ambassadeur à Stockholm pour consultation et en convoquant le Chargé d’Affaires de la Suède à Rabat, afin de lui signifier la condamnation la plus vigoureuse de cette offense et le rejet de cet acte “inadmissible”, relève lz quotidien, estimant que cette réaction “est loin d’être anodine puisque, en tant qu’Amir Al-Mouminine, Sa Majesté le Roi Mohammed VI est avant tout un protecteur des musulmans et de la foi musulmane”.
Il ne s’agit pas d’un acte isolé, mais d’une provocation répétitive qui pourrait s’apparenter dans l’esprit et le ressenti des musulmans à une croisade initiée ou couverte par la Suède, ajoute-t-il.
En montrant sa colère de manière “diplomatique”, le Maroc rejette par la même occasion l’intolérance montante en Europe, souligne-t-il, estimant cette attitude “normale” pour “un Royaume qui s’est toujours placé comme pôle de concorde entre les trois religions du livre, et pont entre le monde occidental et le monde musulman”.
Evoquant le pouvoir d’achat des Marocains, +Les Inspirations éco+ écrit qu’après que les débats sur les prix des moutons ont pris fin, d’autres préoccupations font surface, se rapportant notamment à la saison estivale, au voyage des Marocains et à l’offre hôtelière nationale, mais que dans le fond, tous ces sujets ont un dénominateur commun, à savoir le pouvoir d’achat des citoyens.
La zone de turbulences, entamée par le mois sacré de Ramadan et close par la rentrée scolaire, met les budgets des ménages à rude épreuve, et à mesure que le mois de Ramadan recule dans le calendrier, cette zone de turbulences se rallonge de plus en plus, note la publication.
Le fait est que la conjoncture ayant été chamboulée, les paramètres guidant le pouvoir d’achat ont naturellement suivi, relève-t-il.
Les habitudes de consommation des Marocains sont en train de muter, et même si ce bon vieux pouvoir d’achat s’est resserré, certaines constantes sont pratiquement “immuables”, car, “crise ou pas, le Marocain restera par exemple féru de shopping, de repas à l’extérieur et de sorties”, étant donné que ceci “tient à sa qualité de vie”, estime-t-il.
HA/APA