Les enjeux de la réglementation des cryptomonnaies, l’action de la CGEM et l’égalité des sexes sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.
+L’Economiste+, qui s’attarde sur l’utilisation de la cryptomonnaie, écrit qu’avec une conjoncture mondiale incertaine, une inflation galopante et des risques de dévaluation des monnaies fiduciaires, les cryptomonnaies semblent confirmer leur statut de valeur refuge, notant que les tentatives de réglementation partout dans le monde leur permettront de concurrencer davantage l’or, qui joue traditionnellement ce rôle.
Au Maroc, les données font état d’un véritable engouement, en dépit de l’interdiction et des mises en garde du gouvernement et de la banque centrale, ce qui dénote tout l’intérêt porté par une nouvelle génération d’investisseurs, à l’affût d’opportunités ou de garanties en dehors du circuit de la finance conventionnelle, relève le quotidien.
Le projet préparé par la banque centrale prendra en compte les remarques des autres intervenants, avant d’être validé par le gouvernement puis soumis à l’approbation du Parlement, note-t-il, estimant nécessaire de ne pas « traîner le pas » dans la mise en oeuvre du dispositif pour éviter qu’il ne soit déjà dépassé.
Abordant l’action de la CGEM, +Les Inspirations éco+ écrit que les réunions que tient le tandem sortant-candidat à la présidence de la CGEM, depuis quelques jours, avec les différentes branches d’activité, ne peuvent être que bénéfiques, expliquant que l’intérêt réside, en effet, dans le fait de collecter les doléances de chacun des secteurs rencontrés, de sonder ses attentes et de voir dans quelle mesure leurs contraintes peuvent être prises en main au cours du prochain mandat.
Car, la montée en gamme, désormais imposée par la conjoncture, ne peut exclure le secteur privé, qui devra non seulement attendre les solutions à ses contraintes, mais aussi contribuer à leur conception, explique le quotidien.
À l’ère de la co-construction, le patronat est bien conscient de cet état de fait et a, par ailleurs, déjà fait des pas dans ce sens, mais, aujourd’hui, le crescendo doit être activé au plus vite au nom de l’objectif de croissance, estime la publication.
Ces prises de contact avec les différentes fédérations sectorielles permettront de construire un canevas de points à discuter avec le gouvernement, constate le journal.
+Le Matin+ rapporte que Le ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille et l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU Femmes) au Maroc ont signé, le 18 avril 2023 à Rabat, un programme de partenariat pour le soutien à l’égalité entre les sexes au Maroc couvrant la période 2023-2025
Ce programme vise à accompagner et consolider les efforts du ministère en matière de suivi de la mise en œuvre des engagements gouvernementaux en faveur de l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes et à assurer l’autonomisation économique des femmes en mettant l’accent sur le potentiel de l’économie des soins en tant que secteur productif favorisant une économie inclusive et transformatrice.
Il se propose également de lutter contre les violences à l’égard des femmes et des filles, plus spécifiquement la violence dans l’espace public et la cyber-violence et de contribuer à l’élaboration d’une politique familiale en faveur de l’implication des hommes dans les soins et les responsabilités domestiques.
HA/APA