C’est le premier pas vers la Fédération du Mali, Burkina et du Niger, des pays sahéliens dirigés par des militaires.
Les ministres des Affaires étrangères du Burkina, du Mali et du Niger étaient en conclave, jeudi et vendredi, à Bamako pour « fixer les orientations pour l’opérationnalisation de l’Alliance des États du Sahel ».
« Les ministres recommandent aux Chefs d’Etat de l’AES la création d’une Confédération des trois pays », mentionne la déclaration issue de la rencontre. Cette confédération devrait précéder la mise en place d’une Fédération des trois pays sahéliens qui se sont rapprochés suite au coup d’État du Conseil national pour la sauvegarde dea patrie (CNSP), en juillet dernier contre Mohamed Bazoum et les menaces d’intervention de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest.
Les ministres se disent « conscients du formidable potentiel de paix, de stabilité, de force diplomatique et d’émergence économique qu’offre une alliance politique renforcée » et soulignent la « nécessité de relever urgemment les défis communs » aux trois Etats.
C’est pourquoi, ils ont appelé à hisser un cadre formel des relations institutionnelles entre le Burkina, le Mali et le Niger, « à la hauteur des liens particuliers qui unissent déjà leurs Peuples ».
La rencontre de Bamako, jeudi et vendredi, avait pour objectif de fixer des orientations pour l’opérationnalisation de l’AES.
Elle succède à une autre ayant réuni, le 25 novembre dernier, les ministres des Économies desdits pays.
Cette dernière a formulé des recommandations pour favoriser le développement économique de l’AES. notamment la rénlisation de projets structurants dans les domaines de l’énergie, des infrastructures, des transports et de la sécurité alimentaire.
Les Ministres de l’Economie et des Finances ont recommandé la création d’un fonds de stabilisation et d’une banque d’investissement de l’AES ainsi que la mise en place d’un comité chargé d’approfondir les réflexions sur les questions de l’union économique et monétaire.
SD/ac/APA