Le syndicat entend par ce mouvement protester contre la crise énergétique et la cherté de vie.
Le bureau exécutif national du Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) appelle à une grève à partir du lundi 8 mai. En cause, le SET évoque les difficultés auxquelles font face les ménages et les travailleurs à la suite de la pénurie des hydrocarbures. Cette grève de trois jours vise, selon le SET, à protester contre « l’incapacité du gouvernement à assurer une vie descente à la population. »
Selon le constat du SET, le litre de carburant est passé du simple au triple, rendant difficile les déplacements sur les lieux de travail ; les coûts des transports interurbains ont flambé, les moulins et autres services ont presque cessé de fonctionner.
Le SET exige du gouvernement l’approvisionnement de toutes les provinces en carburant et gaz et de veiller sur les prix des produits de première nécessité.
Depuis l’arrêt de la raffinerie de Djermaya pour des raisons de maintenance en mars, le Tchad fait face à une crise énergétique sans précédent. Les approvisionnements en carburant et en gaz butane sont un véritable parcours de combattant.
Pour se procurer du carburant, les consommateurs passent des heures d’attente dans des stations-service, avec peu d’espoir de se faire servir.
Hormis cette difficulté de s’approvisionner, les consommateurs font face à la flambée des prix chez des vendeurs à la sauvette. Le litre d’essence chez des revendeurs varie entre 1 500 à 2 000F à N’Djamena, pourtant le prix à la pompe reste 518F.
CA/ac/APA