L’économie tunisienne traverse une phase de redressement en 2023, malgré un contexte international marqué par des tensions géopolitiques et des pressions inflationnistes.
La balance courante a également enregistré un déficit réduit, atteignant 2,3 % du PIB contre 8,8 % un an plus tôt.
Ce repli s’explique principalement par la baisse du solde débiteur des investissements de portefeuille et autres investissements (-2,4 milliards de dinars, soit environ 715 millions d’euros, contre -6,8 milliards de dinars, soit 2 milliards d’euros, en 2022).
Par ailleurs, les avoirs nets en devises se sont consolidés à 26,4 milliards de dinars (7,87 milliards d’euros), soit l’équivalent de 120 jours d’importation, contre 22,9 milliards de dinars (6,83 milliards d’euros) et 100 jours à la fin de 2022.
Dans un contexte international marqué par des tensions géopolitiques et des pressions inflationnistes, la Tunisie a bénéficié de l’amélioration de sa balance alimentaire, grâce à l’augmentation des exportations d’huile d’olive.
En parallèle, le tourisme et les transferts des Tunisiens résidant à l’étranger ont soutenu les flux de devises, contribuant à ramener le déficit courant à un niveau inédit depuis 2007.
SL/ac/Sf/APA