Le Congrès togolais, actuellement en session, examine la candidature de Jean-Lucien Savi de Tové à la présidence de la République. Une fonction désormais honorifique, élue pour quatre ans renouvelables une seule fois, et centrée sur l’unité nationale et la diplomatie, selon la nouvelle Constitution.
Le groupe parlementaire JNIR a officiellement soumis ce samedi 3 mai la candidature de Jean-Lucien Savi de Tové pour l’élection du président de la République par le Congrès, réuni en session depuis ce matin à Lomé. Cette étape marque l’entrée en vigueur concrète des nouvelles institutions issues de la réforme constitutionnelle adoptée en avril.
Âgé de 85 ans, Jean-Lucien Savi de Tové est une figure de l’histoire politique togolaise. Né le 7 mai 1939 dans la capitale, il fut notamment ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat de 2005 à 2007, et avait auparavant occupé plusieurs postes de haut niveau, dont celui de secrétaire général du ministère des Affaires étrangères dès les années 1960.
Sa candidature intervient quelques heures après la désignation de Faure Gnassingbé comme président du Conseil, désormais à la tête de l’exécutif togolais, fonction suivie de son investiture officielle dans la foulée.
Selon les articles 35 à 37 de la nouvelle Constitution, le président de la République est élu par les deux chambres du Parlement réunies en Congrès, pour un mandat de quatre ans renouvelable une fois. Son rôle, essentiellement symbolique, est défini à l’article 40 comme garant de l’unité nationale et représentant du pays sur la scène internationale.
AC/Sf/APA