Dans un contexte régional marqué par des défis humanitaires complexes, le Tchad, le Nigéria et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ont signé un accord historique garantissant un rapatriement volontaire, sécurisé et respectueux des droits fondamentaux des réfugiés nigérians actuellement hébergés au Tchad.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), le Tchad et le Nigéria ont signé un accord historique garantissant le rapatriement volontaire et sécurisé des réfugiés nigérians.
Dans un communiqué transmis à APA, le HCR souligne que cet accord tripartite vise à établir un cadre structuré permettant le retour des populations déplacées dans le respect total de leurs droits fondamentaux.
L’accord prévoit la création d’une commission conjointe chargée d’élaborer des procédures opérationnelles standardisées. Son objectif principal est de faciliter un dialogue transparent entre les parties et de garantir la protection des réfugiés durant leur processus de rapatriement.
« Cet accord représente une étape cruciale dans notre engagement régional pour des solutions durables », a déclaré Abdouraouf Gnon-Kondé, directeur du Bureau régional du HCR. Sa déclaration souligne l’importance diplomatique et humanitaire de cette initiative conjointe.
Les modalités de l’accord prévoient des évaluations conjointes, une coordination étroite entre les trois parties et un mécanisme de suivi permettant de garantir le caractère pleinement volontaire des retours. Cette approche multilatérale vise à assurer la sécurité et la dignité des personnes déplacées.
Le contexte régional est marqué par des défis humanitaires complexes. Cet accord s’inscrit dans une dynamique plus large de résolution des problématiques migratoires, où la collaboration internationale devient un outil essentiel de stabilisation et de protection des populations vulnérables.
Le HCR a souligné que cette initiative s’inscrivait dans une approche globale de solutions durables pour les populations déplacées, marquant une nouvelle étape dans la gestion collaborative des mouvements migratoires forcés en Afrique centrale.
Selon le HCR, depuis le 26 décembre dernier, lorsque des affrontements ont éclaté entre les forces gouvernementales du Nigéria et des groupes armés dans la ville de Baga, près de la frontière avec le Tchad, environ 6 000 réfugiés auraient déjà fui l’État nigérian de Borno en proie à des troubles.
AC/Sf/APA