Le gouvernement tchadien et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont conclu ce lundi à N’Djaména un accord de financement de 24,6 millions de dollars pour renforcer la sécurité alimentaire et la résilience dans cinq provinces, en réponse à l’aggravation de la crise humanitaire et climatique.
Le gouvernement tchadien et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont signé ce lundi à N’Djamena un accord de financement de 24,6 millions de dollars destiné à renforcer la sécurité alimentaire et la résilience des populations vulnérables dans cinq provinces du pays.
Ce financement, appuyé par la Banque mondiale via le projet ProAgri, permettra la réhabilitation de 5 300 hectares de terres dégradées et bénéficiera à près de 197 000 personnes, notamment des agriculteurs, réfugiés et déplacés internes. Les provinces concernées sont le Lac, le Logone Oriental, le Wadi Fira, l’Ouaddaï et le Sila.
Le projet cible également des chaînes de valeur agricoles prioritaires comme le sésame, l’arachide et le maïs, et vise à réduire la dépendance à l’aide humanitaire dans un contexte marqué par l’afflux de réfugiés soudanais et des épisodes climatiques extrêmes.
Entre juin et août, près de 3,7 millions de personnes au Tchad risquent de se retrouver en insécurité alimentaire sévère, selon les autorités.
Le partenariat s’inscrit dans le cadre de la vision « Haguina », qui prévoit de toucher 500 000 personnes à travers des actions de résilience agricole et communautaire.
CA/ac/Sf/APA