Expliquant la mesure d’interdiction de la commercialisation du charbon de bois, le ministre tchadien de l’Environnement, Hassan Bakhit Djamous, le Tchad, menacé par la désertification, fait face aux aléas multiples et variés du changement climatique qui accentue davantage sa vulnérabilité.
Dans une déclaration faite ce mardi, le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, Hassan Bakhit Djamous a donné un moratoire interdisant le transport du bois, la commercialisation du charbon et du bois.
Selon le ministre, un délai d’une semaine est accordé à la ville de N’Djamena et deux semaines aux autres villes, chefs-lieux des provinces et des départements du Tchad pour se conformer à cette réglementation.
Après ce délai, les services en charge de l’environnement procèderont au contrôle systématique et à la saisie de tout véhicule ou autres moyens servant au transport du bois ou du charbon, averti le chef du département de l’Environnement.
« A cet effet, j’invite la population à s’accommoder aux énergies de substitution, qui sont largement suffisante et subventionné par le Gouvernement, notamment le gaz butane », appelle-t-il.
Le ministre de l’Environnement a affirmé que la restauration et la conservation des écosystèmes constituent l’une des priorités du Gouvernement. « Notre environnement doit être protégé contre toutes les formes de dégradation afin de sauvegarder et de valoriser les ressources naturelles. La protection de l’environnement n’est pas seulement l’affaire du Gouvernement mais concerne aussi tout citoyen conscient et patriote », affirme Hassan Bakhit Djamous.
Il a rappelé que le Tchad, menacé par la désertification fait face aux aléas multiples et variés du changement climatique, à l’instar des autres pays du sahel, qui accentue davantage sa vulnérabilité. Malgré, l’effort fourni par le Gouvernement pour approvisionner la population en gaz butane à travers une subvention coûteuse, le phénomène de coupe de bois vert persiste.
La prise des mesures à une époque récente par les hautes autorités du pays visant à protéger l’environnement, notamment l’interdiction de la coupe du bois et la carbonisation, a permis de valablement contribuer à freiner la déforestation et à restaurer le couvert végétal perceptible à travers le pays.
CA/te/Sf/APA