La rupture de la coopération militaire avec la France ayant conduit à la fermeture de trois importantes bases au Tchad, un appel est lancé par d’anciens employés pour leur reinsertion.
C’est l’une des premières conséquences directes du départ de l’armée française du Tchad. Réunis en assemblée générale à N’Djamena, 402 ex-employés des bases militaires françaises au Tchad ont dénoncé leur situation précaire suite au retrait des forces françaises. Malgré leur soutien à la rupture de la coopération militaire, ils exigent des mesures de réinsertion professionnelle.
« Nous demandons au gouvernement de prendre des dispositions immédiates pour notre réinsertion professionnelle et la garantie de nos droits sociaux », a déclaré Mbaitoubam Bruno, secrétaire général de la cellule syndicale.
Le 28 novembre 2024, le gouvernement tchadien a dénoncé les accords militaires de 1978 avec Paris. L’armée française s’est progressivement retirée des bases de Faya, Abéché et N’Djamena, entraînant ce licenciement massif.
Ces ex-travailleurs, victimes d’un contexte géopolitique en mutation, attendent désormais une intervention des autorités pour sécuriser leur avenir professionnel.
CA/ac/Sf/APA