Bank Al-Maghrib a publié un guide détaillant les nouvelles mesures renforcées contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, en collaboration avec l’ANRF, la CNASNU, l’AMMC et l’ACAPS.
S’appuyant sur la loi n° 43-05, le nouveau cadre renforcé de lutte contre le blanchiment de capitaux impose des obligations strictes aux institutions financières : identification des clients, déclaration des transactions suspectes, gel des fonds illicites et coopération avec les autorités compétentes.
Les sanctions ont été durcies : jusqu’à 5 ans de prison et 500 000 dirhams (environ 45 260 euros) d’amende pour les personnes physiques, et jusqu’à 3 millions de dirhams pour les personnes morales.
En cas de financement du terrorisme, les peines peuvent atteindre 20 ans d’emprisonnement et une amende de 2 millions de dirhams (environ 180 600 euros), avec en prime la confiscation des biens et la dissolution des entités en cas de récidive ou d’implication dans une organisation criminelle.
Ce dispositif a pour objectif de protéger l’économie marocaine, d’aligner le pays sur les normes internationales et de préserver sa réputation financière à l’échelle mondiale.
SL/te/Sf/APA