Le Sénégal fait un bond de 20 places dans le Classement mondial de la liberté de la presse 2025 de Reporters sans frontières (RSF), se hissant à la 74e position. Cette avancée significative intervient dans un contexte régional tendu, où les conditions d’exercice du journalisme restent un défi majeur.
Le Sénégal fait un bond de 20 places dans le Classement mondial de la liberté de la presse 2025 de Reporters sans frontières (RSF), se hissant à la 74e position. Cette avancée significative intervient dans un contexte régional tendu, où les conditions d’exercice du journalisme restent un défi majeur.
Dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, les journalistes continuent de faire face à des pressions politiques, des menaces de violence et des restrictions sur leur liberté d’expression. Bien que certains pays aient entrepris des réformes, les restrictions légales, les actes de censure et les pratiques de harcèlement demeurent courants dans la région. Cela complique davantage le travail des journalistes, qui luttent pour garantir un espace médiatique libre et indépendant.
Le rapport de RSF souligne que le Sénégal a amorcé une série de réformes en matière de transparence dans l’attribution des aides publiques aux médias, un élément clé de cette amélioration. Cependant, bien que ces réformes aient été saluées par certains, elles continuent de susciter des critiques parmi les professionnels du secteur.
Le rapport mentionne également que la situation s’est améliorée en ce qui concerne les pressions judiciaires et administratives directes. Toutefois, des pratiques telles que la suspension de conventions publicitaires et les contrôles fiscaux demeurent des enjeux pour certains acteurs des médias.
RSF appelle à renforcer ces progrès par l’adoption d’un cadre réglementaire plus clair et un dialogue continu entre les autorités et les professionnels de la presse afin de garantir un environnement médiatique libre, pluraliste et économiquement viable.
AC/Sf/APA