Les députés sénégalais ont adopté, samedi soir, à une large majorité, le projet de loi de finances rectificative (LFR) pour l’année 2025, à l’issue d’un débat parlementaire ayant duré toute la journée du 28 juin.
Sur 140 députés sénégalais inscrits, 126 ont voté pour la loi de finances rectificative (LFR) 2025, 11 contre et 2 se sont abstenus, a annoncé le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, à la fin de la plénière consacrée à l’examen du texte. Cette loi rectificative traduit, selon les autorités, une volonté de réduction du déficit budgétaire.
Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, qui a longuement répondu aux interpellations des parlementaires peu avant 23h, a défendu la nécessité de cette réforme budgétaire. Les prévisions de recettes ont été ramenées à 4884,3 milliards FCFA contre 5014,3 milliards dans la loi initiale (LFI), soit une baisse de 130 milliards.
« Là où nous sommes, nous devons nous redresser. Nous devons le faire », a affirmé M. Diba, insistant sur la nécessité de revenir à un déficit plus soutenable. L’objectif affiché est de ramener le déficit à 7 % du PIB dès 2025, et à 5 % à l’horizon 2027. Le ministre a évoqué des mesures de refinancement, de recyclage d’actifs et d’accords de garantie en discussion avec les partenaires financiers.
Des allocutions seront prononcées par ces invités ainsi que par Abass Fall, ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions. Le discours de clôture reviendra au président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, selon un communiqué, précisant qu’il a également convié ses prédécesseurs pour la cérémonie.
ODL/ac/Sf/APA