En septembre 2023, le Burkina Faso, le Mali et ne Niger, ont signé la Charte du Liptako Gourma, instituant l’Alliance des États du Sahel (AES).
L’Assemblée législative de transition (ALT) a voté à l’unanimité, lundi 28 mai 2024, pour la ratification de la charte du Liptako Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel (AES).
Les 71 députés de la Transition permettent ainsi de domestiquer les dispositions de la Charte du Liptako Gourma, et de l’intégrer dans l’ordonnancement juridique régi par la Constitution.
Pour le chef de la diplomatie, Jean-Marie Traoré, ce vote à l’unanimité est « un signal fort » et une preuve de l’intérêt du Burkina à « la nouvelle dynamique au niveau du Sahel ».
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont finalisé à Niamey, la capitale nigérienne, dans la semaine dernière, un projet de texte portant création de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES),
« Le traité est fin prêt. Il reste les conditions pour son adoption à travers le sommet des chefs d’État », a indiqué Jean-Marie Traoré.
L’AES couvre l’espace géographique du Liptako-Gourma, une région historique transfrontalière de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel, partagée entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Ouagadougou, Bamako, et Niamey, avaient annoncé fin janvier qu’ils quittaient la Cédéao. Selon les autorités de ces pays, l’organisation sous régionale est instrumentalisée par Paris.
DS/ac/APA