Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement des sévères remontrances que Serigne Mountakha Mbacké, le Khalife général des Mourides a faites à Sokhna Aïda Diallo, veuve de Cheikh Béthio Thioune.
A propos de la succession du guide des Thiantacounes, Serigne Mountakha Mbacké, le Khalife général des Mourides « rappelle à l’ordre Aïda Diallo », note L’AS.
Dans les colonnes de ce journal, le marabout déclare : « Quand j’ai rencontré la famille (de Cheikh Béthio), j’avais dit à Serigne Saliou (Thioune) de perpétuer l’œuvre de leur défunt père. Celui qui est avec eux, tant mieux. Celui qui n’est pas avec eux, il faut l’écarter ».
Poursuivant dans L’AS, le petit-fils de Cheikh Ahmadou Bamba (fondateur de la confrérie mouride) met en garde : « Personne ne peut gâcher la voie de Serigne Touba. Il a consacré toute sa vie à Dieu et à son prophète. Une personne qui ne respecte pas les recommandations de Dieu, la voie de Serigne Touba, ne fait plus partie » de notre communauté.
L’Observateur indique qu’une « fatwa » du Khalife général des Mourides s’abat sur Sokhna Aïda Diallo. Ce quotidien souligne que le chef religieux, dans une vidéo rendue publique mardi soir, « a sifflé la fin de la bamboula dans la cour de la troisième épouse de Cheikh Béthio » avec un ton « ferme ».
Le 8ème Khalife de Serigne Touba rappelle, dans ce journal, que son grand-père « n’a jamais associé Dieu à des futilités. Il s’est entièrement dévolu au respect strict des enseignements de l’Islam et du prophète. C’est d’ailleurs ce qui lui a valu le grade de Serviteur du prophète ».
A en croire Vox Populi, « le Khalife maudit Aïda Diallo ». Et ce quotidien se fait l’écho d’un message audio que cette dernière a publié dans un réseau social : « Tout ce qu’on raconte n’est que baliverne. Le Khalife général m’a convoqué et j’ai répondu à son appel. On a échangé à huis clos. Il m’a honorée et je n’ai reçu que grâce. Ce qui s’est passé, c’est quelque chose que je ne vais pas expliquer à qui que ce soit. Je vous invite donc à la retenue et à la discrétion ».
En politique, sous le calembour « au cœur d’une kabale », Le Quotidien renseigne que Sory Kaba, l’ex-Directeur des Sénégalais de l’extérieur, « était informé de son départ depuis le 10 octobre » dernier et « devait trouver un point de chute dans une ambassade ». De l’avis de ce journal, « peu désireux de se retrouver dans (une représentation diplomatique), Sory Kaba a orchestré les conditions de son limogeage afin de se faire passer pour un martyr ».
Sory Kaba qui était, dimanche dernier, l’invité de l’émission Grand Jury de la Radio Futurs Médias (RFM, privée), a osé dire que Macky Sall « entame son dernier mandat » alors que le président de la République avait imposé le silence aux membres de son parti, l’Alliance Pour la République, sur certains sujets.
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