Le centre de coordination lancé à Conakry se positionne comme un levier essentiel pour promouvoir la sécurité humaine, renforcer la résilience des populations et contribuer au développement durable en Guinée et dans la région ouest-africaine selon ses promoteurs.
La République de Guinée et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont inauguré mercredi dernier le Centre national de coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponses aux risques sécuritaires, informe une note parvenue à APA.
La cérémonie a été présidée par Mme Damtien Tchintchibidja, vice-présidente de la Commission de la Cédéao, et M. Mamadou Oury Bah, Premier ministre guinéen.
Cet événement, tenu à Conakry, a réuni des représentants du gouvernement guinéen, des partenaires techniques et financiers tels que la Coopération allemande (GIZ), l’Union européenne, le système des Nations Unies, ainsi que des experts en gestion des risques.
Ce centre, inscrit dans le cadre du mécanisme régional de la Cédéao, vise à doter la Guinée d’outils performants pour anticiper et prévenir les crises multiformes, tout en renforçant la résilience nationale, explique le document.
Dans son allocution, Mme Tchintchibidja a exprimé la gratitude de l’organisation communautaire envers le gouvernement guinéen pour son engagement à garantir la paix et la sécurité, affirmant que le centre est « une avancée significative dans l’architecture de paix et de sécurité de la Guinée et de l’ensemble de la région. »
Le lancement a été suivi par la première réunion statutaire du centre, présidée par M. Bah, pour définir son fonctionnement et ses modes opératoires.
Ce dispositif innovant permettra à la Guinée de s’inscrire pleinement dans une dynamique régionale de prévention et de gestion des crises, conformément aux directives de la Cédéao.
Cette dernière a réitéré son engagement à fournir un soutien technique et des renforcements de capacités pour assurer le succès du centre.
ARD/Sf/ac/APA