Les Forces Armées du Ghana ont formellement démenti les rumeurs affirmant que le chef d’État-major de l’armée aurait été pris pour cible lors d’une visite dans la ville instable de Bawku, appelant à la prudence face aux fausses informations.
Les Forces Armées du Ghana (FAG) ont démenti vendredi les informations circulant sur les réseaux sociaux selon lesquelles le Chef d’État-Major de l’Armée, le Major Général Lawrence Kwaku Gbetanu, aurait été attaqué lors d’une visite opérationnelle à Bawku.
Dans un communiqué publié par le Département des relations publiques des FAG à leur quartier général de Burma Camp, Accra, les autorités militaires ont qualifié ces allégations de « fausses » et estimé qu’elles « doivent être traitées avec le mépris qu’elles méritent ».
Selon le texte signé par le général Aggrey-Quashie, Directeur général des relations publiques, la mission du 23 avril 2025 à Bawku s’est déroulée « sans incident négatif ».
L’armée a annoncé qu’elle engageait des démarches pour identifier et poursuivre les auteurs de ces contenus viraux jugés mensongers. Le communiqué appelle également les médias, blogueurs et créateurs de contenus à « faire preuve de circonspection » dans leurs reportages concernant les opérations militaires, avertissant que toute désinformation pourrait « aggraver la situation sécuritaire » dans cette zone sensible.
Située dans la région du Haut-Est, Bawku fait face depuis plusieurs années à des tensions récurrentes. Les Forces Armées du Ghana exhortent l’ensemble des parties prenantes à soutenir les efforts en cours pour « restaurer la normalité à Bawku et dans ses environs ».
AC/Sf/APA