Le Comité gabonais pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a dénoncé un acte de sabotage visant la centrale électrique d’Alénakiri, ayant provoqué d’importantes coupures dans le Grand Libreville. Une enquête est en cours pour identifier les responsables.
Dans un communiqué lu mardi soir par le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, ministre chargé de Missions à la Présidence de la République du Gabon et porte-parole du CTRI, le régime de transition a affirmé qu’un sabotage avait été perpétré contre la centrale thermique d’Alénakiri, perturbant gravement l’approvisionnement en électricité de la capitale gabonaise et ses environs.
Située à Owendo, à environ 15 kilomètres au sud de Libreville, cette centrale joue un rôle stratégique dans la distribution d’énergie pour le Grand Libreville, incluant les communes d’Akanda, Owendo et Ntoum.
Face à cette attaque contre un « outil essentiel au quotidien des Gabonais », le Président de la Transition, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Ngema, a ordonné l’ouverture immédiate d’une enquête.
Il a également mis en garde contre toute tentative de « manipulation, sabotage ou déstabilisation », assurant que les auteurs et commanditaires seront sanctionnés avec la plus grande fermeté.
Le CTRI appelle la population à la vigilance et accuse des « ennemis du changement » de chercher à perturber la transition pour servir leurs intérêts personnels.
Malgré ces événements, le régime de transition affirme que l’organisation des élections présidentielles prévues pour le 12 avril 2025 reste inchangée.
Dans un appel à l’unité, le chef de l’État gabonais, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a réaffirmé son engagement pour la restauration des services essentiels et la construction d’un Gabon stable et prospère, a indiqué le porte-parole du CTRI, rappelant que « rien ne saurait nous détourner de cet objectif ».
AC/Sf/APA