La reprise de la SnBG par l’État gabonais vise à renforcer la gestion des ressources forestières, moderniser la structure de cette entreprise d’exploitation du bois et promouvoir l’industrialisation locale.
Le Président de la transition du Gabon, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu lundi 30 décembre le protocole d’accord définissant le cadre de la cession du capital de la Société nationale des bois du Gabon (SNBG) par la Zone économique spéciale du Gabon (GSEZ).
La cérémonie, qui s’est déroulée en présence des membres du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), du gouvernement, des Présidents des corps constitués et des partenaires internationaux de la filière forêt-bois, a été marquée par la signature du protocole et sa remise symbolique au Chef de l’État.
Selon la présidence, cette cession s’inscrit dans la politique de reconquête de la souveraineté économique du Gabon, déjà illustrée par d’autres initiatives telles que la nationalisation de la société pétrolière Assala et la création de la société aérienne Fly Gabon. Elle vise à redéfinir les priorités nationales dans le secteur du bois, garantir une gestion transparente des ressources forestières et renforcer la transformation locale et l’industrialisation.
La présidence précise que la réappropriation de la SNBG par l’État permettra également de capitaliser sur son expertise, moderniser sa structure et créer de nouveaux emplois tout en consolidant le leadership du Gabon dans la préservation de la biodiversité.
Créée en 1976, la SNBG a longtemps été un acteur majeur de la filière bois au Gabon, notamment dans le commerce de l’Okoumé et de l’Ozigo. Après une crise financière sévère entre 2011 et 2019, l’entreprise connaît aujourd’hui un renouveau, soutenu par la volonté des autorités de restaurer et dynamiser les institutions nationales.
AC/Sf/APA