À l’heure où le monde cherche des solutions durables à la crise énergétique et climatique, la 16e Conférence de l’Énergie tenue à Ouarzazate a mis en lumière l’ambition partagée du Maroc et de la France de bâtir un partenariat stratégique fondé sur les énergies renouvelables.
La 16e Conférence de l’Énergie, organisée mardi à Ouarzazate par la Fédération de l’Énergie a marqué une nouvelle étape dans la coopération énergétique entre la France et le Maroc.
Dans un contexte de tensions énergétiques mondiales et de lutte contre le dérèglement climatique, cette conférence renforce l’idée d’une convergence euro-africaine fondée sur l’énergie verte.
La France, invitée d’honneur, a affiché sa volonté de consolider un partenariat stratégique fondé sur la complémentarité des ressources et des expertises.
Lors de la séance d’ouverture, le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch a souligné l’importance d’une action concertée au service d’une transition énergétique innovante.
Aux débats inauguraux ont pris part des figures institutionnelles et techniques de premier plan, dont Leila Benali, ministre de la Transition énergétique, Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, ainsi que Fatih Birol, directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Gérard Mestrallet, envoyé spécial du Président français pour le partenariat énergétique avec le Maroc, a mis en lumière les atouts du Royaume, notamment son ensoleillement, ses gisements éoliens, sa réserve foncière dédiée à l’hydrogène vert et sa position stratégique entre Europe et Afrique.
Il a salué la clarté de la vision politique portée par Rabat, tout en insistant sur les perspectives concrètes d’interconnexion énergétique entre les deux pays, actuellement en discussion.
En marge de la conférence, Mestrallet a visité le complexe solaire Noor Ouarzazate, géré par Masen. D’une capacité installée de 580 MW et couvrant près de 3 000 hectares, ce site illustre le leadership marocain en matière d’énergies renouvelables.
SL/ac/APA