Célébrée pour ses 60 ans de partenariat au Burkina Faso, la Banque africaine de développement y a financé près de 120 projets depuis sa première intervention il y a plus d’un demi-siècle.
Au Burkina Faso, le bureau de la Banque africaine de développement (BAD) a célébré, le 17 décembre 2024, son soixantième anniversaire sous le thème « 60 ans à faire la différence ». Depuis sa première intervention en 1970, l’institution financière panafricaine a financé près de 120 projets dans le pays, pour un montant total d’environ 1,98 milliard d’euros, selon le responsable pays de l’institution, Daniel Ndoye.
Ces projets phares concernent les aménagements hydro-agricoles de Bagré et de la Léraba, le barrage hydroélectrique de la Kompienga, la réhabilitation de la route Banfora-Gaoua-Batié, ainsi que l’approvisionnement en eau potable de Ouagadougou via le barrage de Ziga.
Au « 30 novembre 2024, le portefeuille du Groupe de la Banque au Burkina Faso comptait 22 projets, représentant 762 millions d’euros d’engagements, auxquels il convient d’ajouter le projet de réhabilitation de la route Bobo Dioulasso-Banfora-frontière de la Côte d’Ivoire récemment approuvé pour un montant d’environ 83,87 millions d’euros », a précisé M. Ndoye au cours d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Économie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, réunissant près de 200 invités dont des diplomates, des partenaires techniques et financier ainsi que des représentants de la société civile.
Le ministre Aboubakar Nacanabo a notamment salué la BAD comme un « partenaire stratégique, catalyseur de transformation et symbole de solidarité africaine ». Il a également appelé l’institution à « se réinventer » pour accroître l’impact de ses interventions.
« 60 ans dans notre pays, comme dans beaucoup d’autres, c’est l’âge de la retraite. Nous ne souhaitons pas que la Banque africaine de développement parte à la retraite. Nous souhaitons surtout qu’elle fasse preuve d’agilité et de flexibilité », a-t-il affirmé.
ODL/Sf/ac/APA